Tiny Tears

Ça y est, c'est devenu une sale habitude, une putain de manie ! Je vais travailler, je m'isole totalement des autres le lecteur mp3 vissé aux oreilles et les voix éthyliques et caverneuses de mes idoles rock m'accompagnent toute la journée. Et pourtant, je sais bien qu'il ne faudrait pas, qu'il suffirait que je retire le casque, parle, m'implique, et tout irait mieux. Mais non, c'est plus fort que moi. Je me laisse envahir par la tristesse et l'inappétence (je ne crois pas que ce mot existe, mais il dit bien là.) Et toute la journée, les larmes sont là, aux bords des yeux, prêtes à déverser leur amertume. Mais non. Rien. Ce n'est qu'ici, dans la solitude glaciale de mon "chez-moi" que les vannes s'ouvrent et que le flot jaillit. Et putain, qu'est-ce que ça fait du bien... Un temps...

Tindersticks : Tiny Tears

Comments

[PT]

parce que je l'ai vécu. Je portais un masque, pas un casque, mais c'est pareil.

[Limbo Void]

presque> Oui, vous avez compris...

[Presque Toujours]

soit: peu?

[limbo void]

Bil-dget jones> Si je savais...
làbas> Effectivement, rien ne se prévoit ni ne s'écrit ici, ça semble être devenu le bureau des pleurs...
Merci pour la proposition, mais j'en sais vraiment foutre rien. Il m'est impossible de prévoir au-delà des 10 prochaines minutes et encore...

[làbas]

Bon alors, disons, et ce n'est là qu'une proposition, of course, que la prochaine fois, je vous piquerait un de vos écouteurs, rien que pour vous emmerder un peu (vous savez combien nos goûts musicaux diffèrent) ; et qu'on pourra se balader un peu, manger dans un bon japonais, éviter de trop parler, et (se) sourire, un peu, soyons fous. Pour le reste, rien ne se prévoit - et ne s'écrit ici. Est-ce que cela vous va ?