Kill the poor !

Il y a des moments dans la vie où tout va mal, où tout s'accumule pour vous foutre le moral à moins zéro. Les blogs, souvent se font l'écho de cette détresse. Il n'y a pas de raison que celui-ci déroge à cette règle. C'est chez moi ici, alors si j'ai envie de chialer, déverser des torrents de pleurs, maudire les cons, leur souhaiter une mort rapide, m'imaginer même être l'artisan de leur disparition, si je veux, je le fais ! Que personne ne vienne me faire chier. Oui, j'ai de sacrées envies de meurtre. Et plus j'imagine la situation, plus je me dis qu'elle devient de plus en plus à ma portée. Mais bon, comme disait l'autre, "Il ne faut pas souhaiter la mort des gens, ça les fait vivre plus longtemps". Alors, même si je sais que ça ne sert à rien, que ça ne changera plus rien maintenant, les cons (et surtout les connes), je vais les mettre face à leur médiocrité, je vais les pourrir, les mépriser comme jamais de leurs vies ils n'ont été méprisés. Je vais utiliser le peu d'énergie qu'il me reste à être leur pire douleur, toute la haine que j'ai leur sera directement destinée. Mon but dans la vie, être leur pire cauchemar. Je n'ai plus rien à perdre.
C'est un discours sans originalité que de dire que nous sommes dans une société de merde. J'ai l'impression de le tenir depuis les tréfonds de mon adolescence, mais sans déconner, j'ai beau chercher, je trouve pas le monde bien beau. Un monde qui s'évertue à vous briser, à casser les rêves, à privilégier la médiocrité, franchement, je vois rien qui donne envie.

Ah si, parfois, rarement, il y a de petites émotions qui valent la peine qu'on se fasse autant chier. En général, chez moi, ces émotions, c'est les femmes qui me les apportent.  Et j'ai l'impression que ça fait longtemps que j'ai pas été touché. Des fois, je bande. Mais plus ça va plus je me dis que j'ai de plus en plus de mal à bander si j'ai pas un minimum de sentiment. Je passe du queutard au sentimentalisme niais. Putain, je vieillis, j'ai plus que la musique de mes 15 ans pour me dire que je suis jeune. Régression ?  Appelez ça comme vous voulez, mais malgré tout, je l'aime encore moi cette zic.
Hier pourtant, j'ai passé une soirée avec la dernière femme qui m'a profondément ému. J'étais au plus mal alors j'ai osé l'appeler. Et, bizarrement, elle a bien voulu me voir. On s'est touchés, le contact avec elle a toujours autant de voltage, et pourtant, chacun est rentré sagement chez soi, retrouver sa nuit blanche d'où le sommeil a déserté. On est autant bancals l'un que l'autre, pas un pour servir de béquille au deuxième. On a beau s'appuyer l'un sur l'autre, ça marche pas, on finit toujours par se casser la gueule. C'est glamour hein ? Ça donne vachement envie. Une chose est sûre, j'ai jamais su me vendre...

Dead Kennedy's : Kill the poor

Comments

[Madame B]

Belle et bonne, la Pauline ;)

[strip]

ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii...
et puis non, je vais me coucher...

(désolée de mon retard pour notre autre discussion... il y a tellement à dire que je ne sais par quel bout commencer ! mais j'y pense...)

la bise à pauline

;-)

[Limbo Void]

strip> C'est énervant hein ? ;)

[strip]

oui, mais c'est qui pauline ?

[Limbo Void]

Strip> Mme B, c'est un peu comme "Big Brother", elle voit tout ! (Si ça se trouve, elle vous voit là...)